J’ai commencé par des cours de loisir, alors que j’étais graphiste freelance depuis une dizaine d’années. Ensuite j’ai suivi 3 semaines de stage de formation professionnelle en tournage auprès de Florilège Massoubre. Une fois les bases acquises, j’ai eu la chance de rejoindre un atelier partagé avec d’autres céramistes où je continue d’apprendre tous les jours en autodidacte.
Comment as-tu commencé ? Quel a été ton déclic ?J’ai commencé un peu par hasard il y a 4 ans, mais le déclic a été immédiat. Cela m’a rappelé des souvenirs d’enfance : j’adorais la poterie à l’école primaire et je voulais même être potière ! Du coup c’est revenu comme une évidence.
Te souviens-tu de ta première pièce ?Au tour de potier, c’est un petit bol tout simple, émaillé en bleu à l’intérieur. À l’école primaire, je me souviens d’une tasse décorée de grappes de raisins.
Comment définirais-tu ton travail ?Je fais des pièces utilitaires en petite série, j’aime la simplicité, les couleurs douces et le contraste des matières.
As-tu une technique préférée ?
Le tournage. C’est une technique exigeante dans laquelle j’ai encore une belle marge de progression, ce qui me réjouit !
As-tu un matériau de prédilection ?
En ce moment je n’utilise plus que de la terre de Brach, une terre naturelle, extraite dans le Médoc dans une briquetterie familiale (les Grès Médocains). J’aime beaucoup l’idée de fabriquer des objets à partir de ce que l’on trouve directement dans le sol. En plus, elle est très agréable à tourner ! Et quand je vais me réapprovisionner, c’est l’occasion de faire un petit détour à la plage.
Quelles sont tes sources d'inspiration ?C’est Instagram qui m’a fait découvrir l’univers de la céramique contemporaine lorsque j’ai commencé. Ça a été une vraie révélation, j’y ai rapidement trouvé mes céramistes favoris, notamment en Angleterre, Australie et US.
Sinon dans mon travail, ce sont souvent les contraintes techniques ou les matières elles-mêmes qui m’inspirent dans ma création.